Dénoncer et Partager l’Info
"Quand nos responsables politiques nous désespèrent, osons leurs dire stop !" KAY

Thèmes

Mairie de Mutsamudu amis anjouan article background censure chez chiens chiite comores conjoctivite conjonctivitevirale

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Actualité régionale et Internationale (6)
· Chroniques des Insoumis (4)
· Comores (121)
· Mayotte (7)
· METEO Mutsamudu (4)
· Musiques des Îles (6)

Rechercher
Derniers commentaires

du courage mon cousin je vis à marseille mais rien qu'en écoutant tes chansons alors je me trouve à domonihttp
Par Tshibumba, le 15.12.2012

un des rares juge qui se respecte
Par Tchamaco, le 05.05.2012

on fait pas d'efforts pour ramener l'éducation au niveau qu'il faut.tout le système est à remettre à plat car
Par Tchamaco, le 05.05.2012

il faut que la justice sanctionne ces gendarmes. diffusons l'information.
Par jaffar, le 20.04.2012

tous anjouannais doivent faire attention de cette combine shi'it accepté pas le gouvernement sur l'ordre du go
Par Samuel Ô'zaz, le 15.04.2012

Voir plus

Articles les plus lus

· Une délégation d'hommes d'affaires koweitiens reçue ce samedi 26 janvier par Le président de la Répu
· Actualités – Politique : Situation dans l'île d'Anjouan.
· Christian Job à Beit-salam.
· Les News des Comores.
· Une délégation d'hommes d'affaires koweitiens reçue ce samedi 26 janvier par Le président de la Répu

· Avenir de Mayotte.
· Droit de reponse de Monsieur Dhakoine.
· ianjouanpresident
· Scoop ou Intox ?
· L’incertitude d’un règlement pacifique de la crise anjouanaise se précise.
· CHRONIQUE DES INSOUMIS
· Les news du jour.
· COMORES : L'Union africaine poursuit le blocus contre le régime Bacar
· La lâcheté de l’Union africaine se fait sentir sur la population civile à Anjouan.
· Musiques des Îles

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "mronimutsamudu" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Blogs et sites préférés

· comoresannonces
· Meteo consult
· IZF


Statistiques

Date de création : 13.01.2008
Dernière mise à jour : 20.09.2012
178 articles


Lettre ouverte au Président de l'Union des Comores

Publié le 20/09/2012 à 07:28 par mronimutsamudu Tags : comores ikililou sambi koussoy abdallah hatub mutsamudu djaoula chiite vie fond enfants 2010 dieu mer lecture

« Ceux qui ont édifié une mosquée nuisible et impie pour semer la division entre les croyants et pour en faire un lieu d’embuscade au profit de ceux qui luttaient auparavant contre Dieu et contre son prophète ; ceux-là jurent avec force : (Nous n’avons voulu que le bien !) mais Dieu témoigne qu’ils sont menteurs »Sourate l’IMMUNITE  (Verset 107)

Explication du verset :

La mosquée citée dans ce verset revient à un groupe d’hypocrites de Médina poussé par le moine Ibn An mer dans l’intention de rivaliser la mosquée de Kuba de Banou An-mrou. Cette initiative avait comme objectif, semer la zizanie et le sectarisme religieux à Médine, mais aussi se servir de ce lieux de prière comme QG de fomentation des coups et des embuscades aux croyants et au prophète. Lorsque la mosquée est achevée, on a convié le prophète de venir la bénir. Mais Dieu le tout puissant a informé son prophète à son retour de la conquête de Tabouke, les intentions des hypocrites en lui interdisant de répondre à l’invitation.  Surtout qu’il avait l’intention de répondre cette invitation, car il ne savait pas les visés réels de cette initiative.

 

 

 

 

Mutsamudu le 19 septembre 2012

Lettre ouverte au président de l’Union des Comores

Nous, Collectif des Ulemas et des Notables de N’dzuwani Défenseurs des Califes Orthodoxes, Défenseurs de la Doctrine Chafiite, Défenseurs des cérémonies du Maoulid et Défenseurs des Toirikas sommes hautement préoccupés par la multiplication des foyers de crise à caractères confessionnels dans le pays et particulièrement à Anjouan.

Les exemples ne manquent pas. La justice elle-même en sait quelque chose pour avoir pris part en appliquant une peine disproportionnée de travaux d’utilité publique à tout un village pour voir deux de leurs enfants libérer de la maison de sureté de Koki. Leur forfait était d’avoir voulu empêcher la construction d’un lieu de culte d’une minorité confessionnelle – les Djaoulas – à Bandraju dans la région de Bandrani. Et pourtant un arrêté du gouvernorat de l’île avait suspendu les travaux. Ces deux fervents défenseurs de la paix de leur village, car mandatés par leur communauté, méritaient aux yeux de notre justice un châtiment exemplaire car ils ont arraché des tôles d’un chantier suspendu par l’autorité de l’île et que le village n’en voulait pas d’une implantation confessionnelle autre que celui pratiqué depuis des longues dates par l’ensemble des comoriens et étant la source d’inspiration unique du peuple comorien tel est reconnu par la constitution de l’Union des Comores. Tout ceci dans le but d’éviter un conflit interconfessionnel prévisible comme cela se passe déjà dans plusieurs localités de l’île. Nous énumérons ici quelques cas :

- A Bambao M’tsanga, la tribune de prêche d’une mosquée est  fracassée par la minorité Djaoula pour la simple raison que cette minorité n’est pas du tout acceptée par la commune.

- A Mutsamudu, sur un terrain du stade de Missiri, derrière le complexe couvert, les chiite ont érigé un imposant bâtiment qui abritera leurs outils de propagande de masse, une radio et une télévision. On se demande sur quelle base juridique peut-on à tour de bras s’octroyer un terrain appartenant du domaine publique sans que les services concernés et la communauté ne soit consulter. Les dessous de cette implantation sont riches d’indices annonciateurs d’une crise interconfessionnelle profonde en perspective.

Presque toutes les localités d’Anjouan sont en proie à des conflits, s’elles ne les vivent pas déjà comme c’est le cas à Koni, à Bazimini, à Nindri, à Sima, à Milembeni…

L’Etat comorien doit jouer son rôle de régulateur. Il n’est plus question d’attendre que le feu embrase la terre pour chercher à l’éteindre. Mais agir en dirigeants responsables qui font de la prévention, une priorité.

Notre doctrine est le chafiite. C’est une doctrine qui fonde sa philosophie sur la paix, la tolérance et honnêteté. Nous ne sommes pas riche comme les minorités Djaoula et chiite soutenus par des financements sans traçabilité et le plus souvent douteux. Ce n’est pas que nous croyons à une doctrine d’Etat que ce dernier la protège. Au contraire : nous assistons à une prise d’assaut généralisée de ces deux minorités dans toutes les sphères de l’Etat sans que cela ne nous interpelle. Cette indifférence s’apparente à une trahison de ceux qui gouvernent vis-à-vis de leur peuple et devant Dieu. Sur ce point, le control quasi effectif du Madjlis Al Ulama d’Anjouan par les Djaoulas et les chians met aussi en danger les toirikas. Il y a trois jours, la confrérie Tidjani s’est vue interdit d’organiser un Maoulid à Domoni sans l’autorisation du Madjlis. Lequel Madjlis souvenez-vous avec la complicité de ces minorités dangereuses, avait tenté d’installer un Moufti à Anjouan sous couvert du mensonge en voulant associer leur complot contre la nation au Président Ikililou.

Nous mettons en garde par conséquent nos autorités à prendre les mesures qui s’imposent afin d’éviter le pire et donner la place qu’elle mérite à notre doctrine qui puise ses racine dans la pratique religieuse de « Ahlissounna, waldjamaan Anla Madh’hab Imam Chafiin » avait déclaré Ahmed Abdallah Mohamed Sambi alors président des Comores à son homologue iranien lors de sa visite d’Etat à Moroni en 2010. Et comment l’actuel chef de l’Etat peut-il ignorer une telle expression qui reste le guide de toute décision importante devant régir la vie politique, économique et sociale de notre pays.

A la lecture du verset coranique cité plus haut, il est de notre devoir de s’interroger sur les constructions des lieux de culte chiites et Djaoulas à Dziankundré et Chitsangani à Mutsamudu, Bandrani et Lingoni. Les autorités ne diront pas qu’elles ignorent la mosquée Chian à Moroni, dont les adeptes parlent contenir pleines de pierres saintes. Partout où ces minorités s’installent. Elles apportent querelles sur fond de prosélytisme mensonger, basé sur la misère grandissante de la population. « Venez prier avec nous et partez le ventre plein. » on attend le dire souvent les propagandistes chiites pour convaincre les plus érudits des croyants les ventres vides, assaillis par misère rampante.

Nous demandons enfin, l’application stricte des recommandations de Doha de janvier 2007. Une conférence qui avait réuni tous les courants confessionnels de l’islam. Les décisions prises à l’époque tracent les voies pour nous sortir de ce séparatisme confessionnel annoncé.

Le Président du Collectif Hatub Koussoy Abdallah

Copie :

Président de l’assemblée nationale

Président de la cour constitutionnelle

Les Gouverneurs des îles

Les Conseils des îles

 

 


 




Médina Festival 2012 pour octobre

Publié le 13/08/2012 à 07:51 par mronimutsamudu
Médina Festival 2012 pour octobre

Madina cette année sera chaud!!!



Résultats du bac blanc

Publié le 05/05/2012 à 06:26 par mronimutsamudu
Résultats du bac blanc

la catastrophe !

Le baccalauréat blanc, cette épreuve test des candidats au baccalauréat réel, organisé au lycée de Mutsamudu entre le 17 et le 22 avril derniers, s’est soldé par des résultats catastrophiques. Sur 423 candidats qui l’avaient composé, seulement 6 ont été admis au premier groupe (2 issus de la série C, 1 de la série D, 3 de la série A4 et aucun pour la série A1). A ceux-là, s’ajoutent les 24 autorisés à passer les épreuves orales (3 de la Série C, 2 de la Série D, 10 de la A4 et 9 de la A1). Notons que les épreuves orales ne se font pas ; c’est seulement un procédé de classement.  En pourcentage, cela fait en tout et pour tout 7,02 % de réussite. Les épreuves avaient été subies essentiellement par des élèves du lycée de Mutsamudu et de certains établissements privés du chef-lieu de l’île d’Anjouan (écoles privées Réussite,  Kibala, Soma et Dzialandze).

Ces résultats semblent inquiétants, mais le proviseur du lycée du centre, Ahmad Wissoil, relativise : « Nous organisons cet examen dans l’objectif d’évaluer nos candidats et voir quels sont les éventuels obstacles qui les attendent. C’est pour cela que les épreuves proposées sont rendues expressément plus difficiles, la correction  est stricte et dans la délibération l’on ne prend pas de repêchés, contrairement au vrai baccalauréat. Nous sommes donc confiant que ce pourcentage s’améliorera à l’issu du bac du 14 juillet prochain ».

Il se peut que le proviseur ait raison. Pour rappel, l’examen du baccalauréat session 2011 sur l’île d’Anjouan s’était soldé par 20,7 % de réussite.



Commentaire politique

Publié le 05/05/2012 à 06:16 par mronimutsamudu Tags : monde chez amis jeune
Commentaire politique

Le bal des courtisans s’invite sur le séjour présidentiel

Le séjour présidentiel alimente les places de palabre des grandes villes d’Anjouan. A écouter ce qui se dit, on croirait que le remaniement tant attendu est pour aujourd’hui et tout de suite.

D’abord, l’accueil réservé au chef de l’Etat par ses partisans,  n’était en réalité qu’un défilé de séduction entre les délégations des promus rentrants et des probables sortants. Des proches partisans de la mouvance présidentielle font courir le bruit à Anjouan de l’imminence d’un remaniement. Le premier sur les viseurs, le ministre de la justice et de la fonction publique : Dr Anliane Ahmed. Les banderoles sorties de la même presse que celles qui vantaient les qualités de l’autre Docteur de Beit-salam, ont confirmé cette valse de séduction à l’adresse du chef de l’Etat.

Démontrant par la même occasion que si le président Ikililou n’a pas l’intention de se séparer d’un ministre qui lui voue soumission et docilité, il y aurait des sérieuses pressions pour son éviction. D’autant que son supposé remplaçant n’est pas un tendre adversaire. Il aurait le soutien des sambistes purs et durs de la médina de Mutsamudu, rejoints en renfort par ceux qui se rangent dans l’aile dure bacariste.

« Ce n’est qu’une alliance de circonstance, juste pour faire tomber quelqu’un qui nous a trahi », réagit un proche partisan de l’ex-colonel rebelle, dont Anliane était parmi les fidèles. On lui reprocherait de n’avoir rien fait pour ses anciens compagnons et que, « au lieu de nous aider à nous intégrer, il nous a souvent jeté en pâture », dit un jeune jadis compagnon politique d’Anliane. Et d’ajouter avec ironie : « Ceux qui ont bénéficié de ses largesses sont ses quelques amis de Mzingaju [Place qui sert de quartier général des fervents partisans d’Anliane à Mutsamudu, NDLR] ».

Chez les Sambistes, il est même dit que parmi les causes du demi-divorce entre les sambistes et le camp d’Ikililou, figure le cas Anliane au premier plan. Personne n’avait vu de bon œil sa désignation. Et c’est tout ce beau monde, un vivier électoraliste pour la mouvance, qui jure d’en découdre avec lui, jusqu’à tout simplement réclamer sa tête.

A la place, le nom d’Allaoui Djaffar est avancé. Ce magistrat de formation, juge au Palais de justice de Mutsamudu, aurait la bénédiction de presque tous les courants politiques et relationnels gravitant autour du docteur Ikililou. Allaoui Djaffar, qui a dirigé les scrutins présidentiel et régional en qualité de président de la Commission Insulaire en Charge des élections, reste irréprochable pour tout le monde.

Et le bal des courtisans enflent les déplacements présidentiels, jusqu’à mettre à mal les routes déjà déchaussées par l’usure.

K.A.Y.

Publié sur Albalad-Mutsamudu du 4 mai 2012



Journée mondiale de la liberté de presse

Publié le 02/05/2012 à 20:00 par mronimutsamudu Tags : expression 1er mai liberte journaliste censure comores homme background monde chiens article histoire carte
Journée mondiale de la liberté de presse

Liberté de la presse : Ndzuwani refuse-t-elle de s’en servir ?

C’est aujourd’hui 3 mai que le monde de la presse célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse. Cette journée a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993. Elle permet d’informer les citoyens sur les atteintes portées à la liberté de la presse. Le thème arrêté cette année par l’UNESCO s'intitule « Les nouvelles voix : la liberté des médias aide à transformer les libertés ».

A Anjouan, il faut le reconnaître, la profession est à réinventer. S’il y a une île dans l’archipel des Comores où les hommes des médias ne subissent aucune pression ou censure, c’est bien l’île d’Anjouan. Tout simplement parce que, ceux qui font la presse à Anjouan ne se donnent même pas la peine d’user de ce droit fondamental, qu’est la liberté d’informer. Cet état de fait est né d’une culture d’autocensure qui s’appliquait pendant les périodes sombres où la voix juste était celle du maître, et les rares professionnels qui s’aventuraient dans la discipline se contentaient des « chiens écrasés », pour ne pas s’attirer les foudres des prédateurs de la presse non propagandiste.

Les rares radios et télévisions locales qui existent, préfèrent se tourner vers les programmes musicaux et Mutsamudu Télé Culture, la principale chaîne de télé du chef-lieu de l’île, privilégie les soaps brésiliens, la publicité et le football que  de jouer sa carte initiale, la promotion de la culture locale, l’éducation  et l’information.

Il y a tout de même des stations qui se dégagent du lot. C’est le cas des Radio Dziyalandzé Mutsamudu, Domoni Inter et Télé Ninga de Wani, qui s’essayent à l’information mais butent toutefois devant la carence de journalistes professionnels pour les encadrer. Et le résultat devient par conséquent discutable.

Partant de ce constat, le gouvernorat d’Anjouan compte faire la promotion de la liberté de la presse en commençant par restructurer les canaux d’information qui relèvent de l’île. En dotant par exemple RTN (Radio Télé Ndzuwani)  « des équipements nécessaires et la formation de son personnel afin de mieux servir la population », comme nous dit Dr Sounhadj, le numéro 2 du gouvernorat. Cette liberté s’exerce aujourd’hui sur le net, par le biais des réseaux sociaux : les blogs. Allant même jusqu’à supplanter les canaux traditionnels tel que la radio et la télévision.

Comme le veut l’esprit de cette célébration, cette journée est un moment de réflexion pour les médias professionnels sur les questions relatives à la liberté de la presse et à la déontologie, de soutien pour les médias qui font l’objet de restrictions ou dont la liberté d’expression est muselée. La Journée sert aussi de rappel aux gouvernements sur la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse.

Car même si l'on célèbre depuis 1993, date à laquelle la Déclaration de Windhoek a été adoptée,  la Journée mondiale de la liberté de la presse s'enracine encore plus loin dans l'histoire des Nations Unies. En effet, il est stipulé, dans l'Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 que  « tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »

C’est dans cette optique de rendre accessible les voies de communication dans l’île que l’exécutif de l’île compte la célébrer lundi prochain pour cause d’agenda très chargé cette semaine.

Selon le cabinet du gouverneur Anissi qui cumule aussi l’information, la cérémonie va se dérouler à Mbuyuju et réunira les professionnels des médias pour débattre sur le thème :   «La liberté des médias a le pouvoir de transformer les sociétés ».

KAY



Dr Kader alarmée par la propagation de la conjonctivite.

Publié le 25/04/2012 à 20:30 par mronimutsamudu Tags : conjoctivite Dr Kader anjouan vie
Dr Kader alarmée par la propagation de la conjonctivite.

 

« Plus de 10 cas en moyenne enregistré chaque jour au centre hospitalier de Reference de Hombo. Cela ne nous laisse pas indiffèrent. Car on sait que puisque c’est un virus saisonnier, beaucoup de patients s’adonnent à l’automédication. Et pourtant, la ténacité et la rapidité de propagation de cette épidémie, nous met en état d’alerte. Cette épidémie est d’une rare réactivité. Et rien ne peut la stopper malheureusement que si nous appliquons des règles strictes d’hygiène. » Nous a confié Dr Kader Saïd Ali. Loin d’être une maladie mortelle, elle est gênante, douloureuse et très contagieuse d’où « la nécessité de consulter un médecin qui vous prescrira le remède qu’il faut. Cela se soigne très vite et à moindre cout. » Précise-t-il, tout en recommandant des mesures de prévention à prendre : « Eviter d’avoir des contacts avec les contaminés et se laver régulièrement les mains et le visage. » Dr Kader mais aussi en garde ceux qui s’adonne à l’automédication : « rien ne vaut une consultation médicale pour éviter les erreurs fatales dues à l’automédication. Surtout pour les sujets à risque, comme les diabétiques. »

L’épidémie aurait forte heureusement une durée de vie très limitée. Dr Kader n’estime que « l’épidémie peut avoir une durée de vie d’environ 45 jours. » vers la fin du mois prochain. Mais en attendant, rien ne vaut la prévention.

K.A.Y.



Santé: Une épidémie de conjonctivite touche Anjouan.

Publié le 25/04/2012 à 20:18 par mronimutsamudu Tags : conjonctivitevirale anjouan

Après Mayotte il y a quelques semaines, c’est au tour d’Anjouan de gérer une épidémie de conjonctivite qui n’épargne personne. Des tous petits aux grands, la mode ici, est le port de lunettes solaires ou l’assignation volontaire à résidence.

Ce lundi l’absentéisme a atteint une proportion élevée.  Selon le responsable des ressources humaines d’une société privée à Mutsamudu, « c’est une épidémie virale saisonnier dont nous nous sommes adaptés au fil des années, même si cela occasionne des disfonctionnements dans une société comme la nôtres. En l’absence de statistique fiable à notre disposition, on estimerait à plusieurs centaines de personnes contaminées par le virus. Rien qu’en observant la rue, c’est devenu la mode et cela n’empêchent les gamin dans les ruelles de crier « Matso » (les yeux), ce sobriquet d’enfance donné à cette épidémie saisonnière qui coïncide avec la fin de la saison de pluie, le Kachkazi et l’arrivée de la saison fraiche le Koussi. La propagation est favorisée par les vents secs qui soufflent à cette période.

Sachez que la conjonctivite est une inflammation de la membrane qui recouvre la face antérieure de l'œil et l'intérieur des paupières (conjonctive), sans atteinte de la cornée avec un risque très élevé de transmission de personne à personne. Elle entraîne une rougeur du blanc de l'œil et de l'intérieur des paupières. La conjonctivite est fréquente et en général, sans danger pour la vision en l'absence de complication. Les symptômes apparents de la conjonctivite, l'œil est rouge et d'autres symptômes peuvent apparaître : comme une démangeaison, un écoulement clair ou purulent, des paupières collées, une vision brouillée ou floue. Ne pas confondre la conjonctivite avec d'autres pathologies oculaires. Il est nécessaire de distinguer la conjonctivite d'autres atteintes oculaires qui peuvent aussi se manifester par un œil rouge comme une kératite, une uvéite ou un glaucome.

Pour avoir le cœur net, rien ne vaut un tour chez votre médecin le seul à pouvoir savoir ce que vous avez.

Quelques recommandations d’hygiène sont tout de même utiles en cette période d’épidémie :

Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro alcoolique, éviter de se frotter les yeux. Pour le nettoyage des yeux, utiliser de l’eau propre ou un mouchoir en papier à usage unique et non de la salive ou un tissu. Eviter de toucher une personne atteinte de conjonctivite, surtout au niveau du visage et des mains. Ne pas partager les serviettes de toilette et le linge de lit. Evitez de toucher des objets utilisés par des personnes atteintes comme des produits de maquillage, des stylos, …

K.A.Y. avec Malango-actualité



Classement deuxième journée.

Publié le 25/04/2012 à 20:10 par mronimutsamudu

Club

Rang

Matchs joués

Matchs gagnés

Matchs nuls

Matchs perdus

Buts marqués

Buts encaissés

Points

Différence des buts

KOMOROZINE

1er

2

2

0

0

5

0

6

+6

AST

2e

2

2

0

0

3

0

6

+3

NGAO

3e

2

1

1

0

2

1

4

+1

NGAZI

4e

2

1

1

0

2

1

4

+1

MIRACLE

5e

2

1

0

1

1

1

3

0

TALEZA

6e

2

0

2

1

1

1

2

0

AJSM

7e

2

0

2

0

0

0

2

0

ST. NOUVEL

8e

2

0

2

0

0

0

2

0

CHIRAZIENNE

9e

2

0

1

1

1

2

1

-1

AS PATSY

10e

2

0

1

1

1

3

1

-2

FCO

11e

2

0

0

2

0

2

0

-2

GOMBESSA

12e

2

0

0

2

1

5

0

-4



Championnat de foot : Gombessa au fond du gouffre

Publié le 25/04/2012 à 20:09 par mronimutsamudu Tags : sport Anjouan foot

La deuxième journée du championnat de football au niveau d’Anjouan s’est jouée du samedi 21 au dimanche 22 avril. Pour le moment, le club de Domoni, Komorozine, tient le haut du pavé du classement, avec six points, devant Association Sportive de Tsembehou (AST) et Ngawo, respectivement accrédités de six et quatre points.

A part pour la rencontre qui a opposé Gombessa Sport à Komorozine (quatre buts à zéro en faveur de la dernière), la journée a été peu prolifique en buts : les rencontres qui avaient  AJSM contre Ngazi, tout comme celle qui s’est jouée entre Taleza et Steel Nouvel se sont soldées par le score nul et vierge de zéro but partout. Un autre score nul a été celui issu du match entre Ngao Club et Patsy Sport.  AST et Miracle se sont cependant distingués par des victoires par un but à zéro, respectivement face à Chirazienne et FCO (Football Club de Ouani).

La rencontre qui fait fuser les commentaires est bien sûr celle jouée entre l’un des clubs historiques de Mutsamudu, Gombessa, et l’autre formation phare de Domoni, Komorozine. Un match qui s’est soldé, à la seconde période, par une avalanche de buts contre le camp de Gombessa : quatre à zéro !   Les quatre buts ont été marqués, par Papadjo et Figo, chacun un doublet, entre la soixante-deuxième et la soixante-douzième minute. Les commentateurs du football local attribuent ce triste sort de Gombessa à une « faiblesse physique » de ses joueurs, « négativement accentuée par  leur petite taille ».

La troisième journée du championnat anjouanais se joue du 28 au 29 avril prochains. Entre autres derbys à l’annonce, la rencontre entre Komorozine et Ngao, et celle prévue entre Patsy Sport et FCO.

Guy Roux et Ramzy



La Marie de Mutsamudu refuse la numérisation dans l’état.

Publié le 25/04/2012 à 20:05 par mronimutsamudu Tags : Mairie de Mutsamudu

Un bras de fer est engagé entre la Maire de Mutsamudu et la direction régionale des migrations. L’objet de cette bras de fer est que depuis la mise en application de la numérisation des actes civiles (Extrait d’acte de naissance, fiche individuelle d’état civil etc. la Mairie de Mutsamudu refuse d’appliquer la décision, pourtant en vigueur depuis des mois dans les autres communes.

De son côté, le service de délivrance des cartes d’identité nationale et des passeports à Anjouan, refuse de recevoir les anciens auparavant délivrés par les Mairies. Le Maire de la capitale dénonce « une vice de forme, loin des normes établies, reconnues et appliquées par les lois communales. Nous avons engagé les procédures d’observation nécessaires, nous avons adressé des courriers et rencontré des responsables de haut niveau, mais jusqu’à présent aucune réaction tendant à résoudre le problème n’est en vue. C’est le silence total. Chacun campe sur sa position. »

« Ce désagrément pénalise beaucoup de citoyens natifs de la commune de Mutsamudu voulant obtenir une pièce d’identité ou un passeport à Anjouan. »

Et pourtant, ce désagrément pénalise beaucoup de citoyens natifs de la commune de Mutsamudu voulant obtenir une pièce d’identité ou un passeport à Anjouan. A la DNST, soit tu viens avec les nouveaux documents mis à la disposition dans tous les mairies par le ministère de l’intérieur, ou rien.

Dans cette histoire, il aussi une question de monnaie. Les communes vivent avec les recettes de ces actes d’état civil qui représentent 80% de leurs budgets. Selon le Maire. Or, la nouvelle formule mise en place, c’est le ministère de l’intérieur qui perçoit la manne. « La Mairie doit juste mobiliser son personnel pour enregistrer manuellement une formulaire incomplète qui manque des données indispensables à l’identité du citoyen et ne percevoir qu’une promesse d’un petit pourcentage. Beaucoup de commune d’Anjouan qui appliquent cette nouvelle formule commencent à se poser des questions. »

90% de nos recettes proviennent de ces actes administratifs.

A Moroni, au service de délivrance des pièces d’identité, que tu viennes avec le nouveau ou l’ancien extrait de naissance, cela ne pose aucun problème. Albalad en a fait l’expérience et en 30 minutes le fameux cérame est dans la poche, avec un extrait délivré à l’ancienne, par la Mairie de Mutsamudu. «  Ce n’est que nos collègues d’Anjouan qui systématise cette formule non concertée et qui risque de compliquer d’avantage la vie des citoyens. Il aurait était judicieux pour le ministère de consulter des techniciens aguerris à ce genre d’opération et non procéder comme ça était fait. » et de soulever la question de fond : « 90% de nos recettes proviennent de ces actes administratifs. Je conçois mal le ministère de l’intérieur s’engager dans une procédure qui vient grignoter les maigres recettes des communes, lorsqu’on sait que l’état n’a jamais versé un rond pour les communes. Et pourtant, il y a le contenu budgétaire additionnel qui devrait revenir aux communes. Combien d’agents dois-je mettre à la porte pour appliquer cette formule ? »

K.A.Y.

Albalad Mutsamudu du 25 avril 2012



1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 | >>> | Dernière page